Déforestation amazonienne et l’hypocrisie occidentale

Les occidentaux sont toujours prêts à donner des leçons aux Pays moins développés à leurs yeux, comme si l’Occident était le sommet absolue de l’évolution humaine. La vie nous enseigne que c’est toujours bien de se montrer humbles car la vérité et la justice ne sont dans les mains de personne. Le jugement humain est toujours imparfait et le moindre erreur se cache derrière chaque pensée. L’arrogance et la superbie ont porté leurs champions à commettre les erreurs les plus grossières et dangereuses que l’histoire nous offre en mémoire. Seulement la conscience, l’humilité, la patience et le savoir peuvent nous permettre de ne pas tomber dans les pièges du mensonge, de l’illusion et de la tromperie.
Le cas qui se présente ici, concernant le soulèvement général contre la déforestation de l’Amazonie, en est un exemple parfait.
Ici en Occident les citoyens ont étés très éduqués au respect de la nature, à l’importance de l’écologie et de l’harmonie de l’être humain avec son environnement. Une des différentes causes de cette prise de conscience collective vient des claires et choquantes conséquences de la révolution industrielle, qui, particulièrement en Europe, ont pris depuis des siècles une ampleur stupéfiante et très destructive.
Le Brésil, comme beaucoup d’autres Pays, n’a pas eu la même histoire de la France, de l’Angleterre ou des Etats-Unis; par conséquent les choses ne fonctionnent pas de la même manière et il n’y a pas de plus grossière erreur que de juger ce Pays, sa population et ses gouverneurs, avec un critère occidentale. La conséquence est que presque personne n’y comprend rien de ce qui se passe là-bas et que l’image qu’on se fait des événements et des comportements des administrateurs des Pays concernés est totalement fausse, pour ne pas parler des comportements apparemment justes des nos politiciens de chez nous. Et je vais rapidement vous expliquer pourquoi.
Depuis au moins les années ‘70, le secteur agricole brésilien, qui comprends tous, des plus petits cultivateurs aux grandes entreprises, pousse les politiciens à accorder plus de surface exploitable pour les cultures agricoles. Comment? Eh bien, comment on a toujours fait depuis des millénaires: en brûlant la forêt. La surface du Brésil est en faite généreusement recouverte de forêts, mais depuis 50 ans les dirigeants ont de plus en plus mis en place des règlements pour limiter, ou interdir tout court, la déforestation.
Aujourd’hui la forêt amazonienne, qui recouvre le 38% de la surface du Pays, est en flamme. Dans le mois d'août 2018, nombreux foyers sont apparus de façon très étrange en regardant leur nombre élevé, ce qui a fait pensé à la nature volontaire de ceux feux. Et qui brûle les arbres est surement un méchant. Facile à dire, mais la vérité est beaucoup plus complexe.